En Europe, deux pays se disputent la palme du ridicule: L'Italie et la France. En France, nous avons Nicolas Sarkozy et ses femmes, Rachida Dati et Carla Bruni. Rachida Dati a été casée sur la liste de Michel Barnier pour les européennes et Carla Bruni, après avoir décoré les revues du monde entier en tenue d'Eve, tenté de massacrer nos oreilles et nos cervelles avec ses chansons, se fait de plus en plus discrète, invisible, sauf quand Nicolas Sarkozy la promène histoire de la montrer aux curieux. En Italie, Silvio Berlusconi aurait eu une liaison avec sa ministresse de l'Égalité des chances, Mara Carfagna, ex-Miss Italie. En 2007, le "Cavaliere" avait déclaré à propos de sa future ministresse: «Si elle n’était pas déjà mariée, je l’aurais épousée immédiatement...» Sa femme lui avait demandé des excuses publiques. Cela a inspiré un artiste italien. Filippo Panseca a réalisé une toile pour l’exposition “Art et Savonnerie” organisée au Priamar de Savone. La peinture représente le président du Conseil italien, Silvio Berlusconi, dans le plus simple appareil. Silvio Berlusconi, en tenue d'Adam, s'élance vers sa ministresse de l'Égalité des chances, Mara Carfagna. Pour Noutnoute et le Réveil des Marmottes, cela rappelle Nicolas Sarkozy et sa ministresse de la Justice.
Sur une autre toile, Filippo Panseca représente Veronica Lario, l'épouse de Silvio Berlusconi, entièrement nue, en train de survoler des corps d'hommes et de femmes. Tiens tiens... Cela ne vous évoque pas Carla Bruni, une gratteuse italienne devenue la femme de Nicolas Sarkozy ? Noutnoute et le Réveil des Marmottes se demandent si il n'y a pas du plagiat dans les aventures des dirigeants italien et français. Reste à savoir qui copie l'autre. En 2008, El Clarín, un quotidien argentin, avait révélé des écoutes téléphoniques de conversations torrides entre le président du Conseil italien et sa ministresse. On pouvait y entendre des allusions très explicites. Pour réaliser ses œuvres, Filippo Panseca s'est inspiré d'une toile du XIXe siècle et de photos publiées sur Internet. Il a déclaré dans un quotidien local, Il Secolo XIX, avoir voulu "rendre hommage au Premier ministre". Comme Carla Bruni avait promis de donner les recettes de la vente de ses CD aux victimes du sida via son association fondée avec l'aide de l'Élysée, Filippo Panseca assure que les recettes de l'exposition iront aux victimes du tremblement de terre des Abruzzes mais si (et uniquement si) Berlusconi achète les toiles. On pourrait transposer ceci à la Sarkozie: Carla Bruni aurait promis de verser les recettes de ses CD aux victimes du sida si (et uniquement si) Nicolas Sarkozy achète ses disques. «Tristesse et décadence sont les deux mamelles de la France...» aurait à peu près dit Sully (1), le ministre de Henry IV... N'adaptons pas cette métaphore à Sivio Berlusconi et sa ministresse Mara Carfagna ni à Nicolas Sarkozy et sa ministresse Rachida Dati doublée par la chanteuse Carla Bruni, cela donnerait «Tristesse et décadence sont les deux pis de l'Europe...» Qui de la Berlusconie ou de la Sarkozie remportera la palme du ridicule ? L'Allemagne est hors-course, il n'y a pas le plus petit scandale croustillant concernant la Chancelière Angela Merkel.
1) «Labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France» sont les vais mots de Sully (1560-1641).
Jeu: La guitare de Carla Bruni
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